Le bois, une énergie propre et écologique
Parmi les énergies disponibles, le bois-énergie constitue l’un des rares combustibles à présenter un bilan carbone neutre. En effet, lors de la photosynthèse, un arbre fixe une quantité de carbone équivalente à celle qui se dégagera lors de la combustion de ses bûches. A contrario des énergies fossiles qui émettent du dioxyde de carbone (CO₂) dans l’atmosphère et contribuent ainsi à l’accroissement de l’effet de serre et au réchauffement climatique, l’énergie-bois est une énergie propre.
Le bois constitue une énergie écologique, dans le sens où son exploitation génère peu de déchets et une faible quantité de polluants lorsqu’elle est transformée en énergie finale et utilisée comme telle. En brûlant dans un poêle ou une cheminée, le bois dégage du dioxyde de carbone mais au final, un arbre capte autant de CO₂ qu’il n’en rejette lors de sa combustion, c’est pourquoi on parle d’énergie verte. C’est d’autant plus vrai si on favorise l’économie locale, limitant ainsi les transports du combustible bois par conséquent le bilan carbone associé.
Conclusion encourageante, le chauffage au bois contribue, par l’exploitation des forêts de notre territoire, aux efforts de préservation de notre environnement.
Les énergies fossiles, quel impact sur la planète ?
Quelques explications pour mieux comprendre en quoi le bois-énergie est bon pour la planète contrairement aux énergies fossiles !
Les énergies fossiles désignent les combustibles riches en carbone dont l’énergie est produite à partir de roches issues de la fossilisation des êtres vivants : pétrole, gaz naturel et charbon. Présentes en quantité limitée sur la Terre, on peut considérer qu’elles ne sont pas renouvelables car leur reconstitution naturelle nécessiterait des millions d’années (100 à 450 millions d’années pour le pétrole, 250 à 300 millions d’années pour le charbon).
Au rythme actuel de leur extraction, ces énergies tendent à s’épuiser. Plus inquiétant encore, ces énergies sont largement utilisées pour répondre au développement économique mondial. Leur combustion provoque un rejet massif de dioxyde de carbone dans l’air, entraînant alors un phénomène d’effet de serre. Ces gaz à effet de serre sont, avec la déforestation massive de certaines parties du globe, l’urbanisation et la culture intensives ainsi que les développements industriels galopants, responsables de la dégradation de la couche d’ozone et du réchauffement climatique constaté depuis plusieurs années.
Une énergie renouvelable
Le bois-énergie est la 1ère des énergies renouvelables en France devant le solaire et l’éolien.
Par ailleurs, il faut savoir que la forêt française se reconstitue, soit naturellement (il faut entre 15 et 200 ans selon les essences d’arbres), soit sous l’effet de l’activité humaine grâce à la replantation d’arbres et à une gestion responsable des forêts.
3ème massif forestier européen, la forêt française représente 30% du territoire et reste cependant sous-exploitée à ce jour. Aucun risque de subir une pénurie de bois dans les années à venir, quelle que soit sa forme (bûches, granulés, plaquettes…). L’homme utilise le bois pour se chauffer depuis des millions d’années, le chauffage au bois a encore de beaux jours devant lui !
Une énergie créatrice d’emplois
L’essentiel de l’économie de la filière bois-énergie est réalisée en France et constitue une ressource locale, notamment dans les régions productrices dans l’Est ou le Centre de la France. Gestion durable et entretien des forêts (sylviculture, abattage d’arbres, débardage,…), production de bois et de sous-produits du bois, transformation des arbres en combustibles, développement d’équipements et de services (vente d’équipements, de combustibles…) sont autant d’activités liées à la filière bois qui sont créatrices d’emplois, souvent de proximité.
Généralement, le bois-énergie est valorisé dans un circuit court, on s’approvisionne sur son territoire géographique, limitant ainsi les coûts et les effets polluants dus au transport.
Quelques chiffres ci-dessous pour se faire une idée plus juste de l’utilisation du bois en France, notamment du bois-énergie :
60% des arbres arrivés à maturité sont utilisés comme bois d’œuvre (30%) ou comme produits connexes de scierie (30%). Les planches sont débitées et utilisées pour l’aménagement intérieur (parquets, charpentes, meubles,…) ou les travaux d’extérieur.
40% de ces arbres, correspondant à des essences à moindre valeur marchande, sont utilisés pour le bois-énergie (bûches, granulés, plaquettes,…) ou le bois d’industrie (palettes, cagettes,…).